OPT-CPS projet du Cameroun

Après la nette diminution des cas de paludisme qui a découlé de la première campagne de CPS en 2016 dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord du Cameroun (le taux de morbidité passant de 27,4 % à 16,1 % sur un an), on constate depuis une augmentation régulière des cas de paludisme les années suivantes. Les données relatives à la mortalité due au paludisme dans cette même région ont fluctué d'une année à l'autre. Face aux variations si marquées de l'impact de la CPS, le PNLP du Cameroun et ses partenaires se sont intéressés aux facteurs affectant l'efficacité de la CPS. Cette étude est une approche méthodologique mixte visant à évaluer l'efficacité, l'acceptabilité et la faisabilité des rappels par les leaders communautaires pour l’observance des doses des jours 2 et 3. L'analyse préliminaire suggère que le recours aux leaders communautaires n'a pas amélioré notablement la couverture de la CPS. Cependant, ce constat s'explique par les différences d'attitude des communautés à l'égard de la CPS dans les trois régions étudiées.

L'étude a été présentée à la réunion annuelle de l'Alliance de la CPS qui s'est tenue à Conakry en mars 2023.

L'équipe a participé à l'atelier de rédaction au Sénégal afin de finaliser son rapport intitulé « Optimising Seasonal Malaria Chemoprevention in Cameroon by using neighbourhood leaders and parasite surveys to improve coverage, adherence and timing of SMC in the far north region of Cameroon » (Optimisation de la chimioprévention du paludisme saisonnier au Cameroun en mettant à contribution les chefs de quartier et enquêtes réalisées à propos des parasites visant à améliorer la couverture, l'adoption et le calendrier de la chimioprévention du paludisme saisonnier dans la région de l'Extrême-nord du Cameroun).